La situation universitaire
Saint-Etienne est en 1960 la seule grande ville de France sans université. A côté de l'Ecole des Mines (créée en 1818), de l'ENISE (1961), de l'ISGC (1962) et de l'IUT (1967), il n'existe que des premiers cycles (littéraires, scientifiques et juridiques ouverts en 1961) rattachés à l'université de Lyon. Les acteurs politiques et économiques sont unanimes à réclamer une université de plein exercice. A l'automne 1966, l'AGESE fait circuler une pétition en ce sens. La situation matérielle des étudiants stéphanois (dont le nombre est passé de 400 en 1961 à 2700 en 1967) est facteur de revendications. Tout reste à créer : cités, restaurants, bibliothèques...