Les maires de Saint-Étienne

La fonction de maire apparait avec la création de l'office en 1692. Elle ne confère aucun pouvoir particulier jusqu'à l'arrêt du conseil du roi du 10 novembre 1693 qui impose la présence du maire aux assemblées et son consentement pour les décisions, créant ainsi une hiérarchie entre le premier magistrat et les échevins.

La loi du 17 février 1800 donne à la fonction de maire sa définition moderne : il est de droit membre du conseil municipal et en assume la direction. Depuis la Révolution, les maires sont soit nommés par le pouvoir central, soit élus au suffrage censitaire ou universel.

Les maires, depuis la loi municipale du 5 avril 1884, sont élus au suffrage universel tous les quatre ans, puis tous les six ans à partir de 1929. Le conseil municipal élu désigne ensuite à bulletins secrets lors de sa première réunion le maire de la commune. Celui-ci est à la fois le chef de l'administration communale et représentant de l'État.

Les lois de décentralisation de 1982 et 1983 donnent plus de libertés aux communes : le contrôle préfectoral, d'à priori, devient à postériori.

Plus de cent hommes se sont succédés à la tête de la commune de Saint-Étienne. La période révolutionnaire est particulièrement instable et la fonction peu recherchée. La stabilité vient peu à peu au cours du XIXe siècle et surtout à partir des années 1920.